Le Plan banlieues était présenté ce jour à grands renforts médiatiques. Comme il fallait s'y attendre, la montagne a accouché d'une souris et les espoirs des habitants des quartiers risquent d'être une nouvelle fois déçus.
De fait, au prétexte des insuffisances des politiques urbaines et surtout du fait de l’étroitesse de ses marges de manoeuvre, le Président de la République propose tout bonnement de ne plus s’occuper des quartiers sensibles pour privilégier, selon lui, les personnes qui y vivent. Curieuse façon de distinguer le quotidien des citoyens, de leur cadre de vie le plus proche.
Pire, à défaut d’annoncer le moindre chiffrage de son plan banlieues, Nicolas Sarkozy préconise une sélection affinée des quartiers bénéficiant d’aides et une surveillance accrue des moyens utilisés. Le Président de la République se place comme trop souvent sur le terrain du discours et des annonces plutôt que sur le celui des actions concrètes.
Il propose par exemple un vague et illusoire contrat d’autonomie. Celui-ci se limite à confier un suivi des jeunes en recherche d’emploi à des entreprises d’insertion privées avec une hypothétique bourse à l’échéance. Après avoir fait voter une réforme du service public de l’emploi institutionnalisant un marché du travail à deux vitesses, le chef de l’Etat souhaite livrer les jeunes aux seules entreprises de placement qui n’ont pas fait la preuve de leur efficacité. Il ne propose rien pour lutter contre l’échec scolaire dans l’enseignement supérieur dont la principale cause reste l’obligation de cumuler emploi et études. Il ne propose rien non plus pour faciliter l’accès des jeunes à un logement digne, première marche vers l’autonomie.
La vision qu’il nous propose est profondément élitiste et oublie la majorité des citoyens. Etablissements privés dans les quartiers, classes prépas pour les 5% les meilleurs, Ministres issus de l’immigration au Gouvernement, autant de propositions symboliques qui ignore le plus grand nombre de ceux qui restent sur le bord du chemin. Il sacrifie également le service public d’enseignement au profit d’une hypothétique école de la seconde chance. L’enseignement privé semble être la seule voie d’excellence pour Nicolas Sarkozy puisqu’il supprime 17000 postes d’enseignants en 2008 et abandonne ainsi enseignants et élèves.
Nous attendions du Président de la République des mesures fortes, budgétées sur le rééquilibrage financier entre villes pauvres et villes riches, sur la fiscalité locale t la dotation urbaine. De même, les effets d’annonce autour du plan banlieues avaient suscités de vrais attentes chez les habitants des quartiers : c’est aujourd‘hui pour eux comme pour nous une vraie déception.
Pire, à défaut d’annoncer le moindre chiffrage de son plan banlieues, Nicolas Sarkozy préconise une sélection affinée des quartiers bénéficiant d’aides et une surveillance accrue des moyens utilisés. Le Président de la République se place comme trop souvent sur le terrain du discours et des annonces plutôt que sur le celui des actions concrètes.
Il propose par exemple un vague et illusoire contrat d’autonomie. Celui-ci se limite à confier un suivi des jeunes en recherche d’emploi à des entreprises d’insertion privées avec une hypothétique bourse à l’échéance. Après avoir fait voter une réforme du service public de l’emploi institutionnalisant un marché du travail à deux vitesses, le chef de l’Etat souhaite livrer les jeunes aux seules entreprises de placement qui n’ont pas fait la preuve de leur efficacité. Il ne propose rien pour lutter contre l’échec scolaire dans l’enseignement supérieur dont la principale cause reste l’obligation de cumuler emploi et études. Il ne propose rien non plus pour faciliter l’accès des jeunes à un logement digne, première marche vers l’autonomie.
La vision qu’il nous propose est profondément élitiste et oublie la majorité des citoyens. Etablissements privés dans les quartiers, classes prépas pour les 5% les meilleurs, Ministres issus de l’immigration au Gouvernement, autant de propositions symboliques qui ignore le plus grand nombre de ceux qui restent sur le bord du chemin. Il sacrifie également le service public d’enseignement au profit d’une hypothétique école de la seconde chance. L’enseignement privé semble être la seule voie d’excellence pour Nicolas Sarkozy puisqu’il supprime 17000 postes d’enseignants en 2008 et abandonne ainsi enseignants et élèves.
Nous attendions du Président de la République des mesures fortes, budgétées sur le rééquilibrage financier entre villes pauvres et villes riches, sur la fiscalité locale t la dotation urbaine. De même, les effets d’annonce autour du plan banlieues avaient suscités de vrais attentes chez les habitants des quartiers : c’est aujourd‘hui pour eux comme pour nous une vraie déception.
1 commentaire:
Bonjour,
Je travaille pour Newsring.fr, le site de débat lancé par Frédéric Taddeï, et je me permets de vous contacter car nous venons de lancer un débat sur les aides accordées aux banlieues.
Depuis 10 ans, les mesures prises pour aider les banlieues en difficultés ne sont pas efficaces. C'est du moins ce que dénonce la Cour des comptes dans un rapport publié mardi 17 juillet.
La mesure, radicale, que propose la Cour des comptes pour changer le visage de la Banlieue est de focaliser les crédits spécifiques de la politique de la ville destinés aux quartiers populaires (535,8 millions d'euros cette année) sur seulement six départements. Il s'agit de ceux qui rencontrent « les plus grandes difficultés » : la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise, l’Essonne, les Bouches-du-Rhône, le Rhône et le Nord.
Faut-il concentrer l'aide aux six départements les plus touchés ? (http://www.newsring.fr/societe/1158-banlieue-faut-il-concentrer-laide-aux-six-departements-les-plus-touches)
Pour participer, il suffit de se connecter sur le site (à l’aide de Facebook, Google+ ou LinkedIn) et de cliquer sur “contribuer au débat”. Nous pouvons également vous créer un compte indépendant des réseaux sociaux si vous le souhaitez (attention le compte doit être nominatif).
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me recontacter.
Bien à vous et bonne journée,
--
Jérémy
Community Manager pour Newsring.fr
Facebook : Newsring.fr
Twitter : @Newsring_fr
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