Née aux Etats-Unis, la crise des subprimes a pris une ampleur internationale à l’été 2007 et n’en finit plus d’agiter l’économie mondiale. Cette crise financière et boursière est d’autant plus ravageuse et choquante qu’elle a pour origine une exploitation assez incroyable de la misère. Ainsi, à partir de 2001, des prêts dits « à risque », accordés à une clientèle modeste, voire peu solvable, se sont multipliés. Des commerciaux intervenant à domicile jusque dans les quartiers pauvres se sont mis à proposer à une grande échelle des crédits à des taux, souvent variables, mais toujours majorés par rapport à un prêt classique.
Les plus modestes des ménages américains, immigrés, minorités ou familles mono-parentales surtout, étaient les cibles privilégiés d’officines qui cherchaient surtout à faire du chiffre avant de placer les créances sur les marchés obligataires. Mais ce racket a fait long feu, d’une part parce que les taux promotionnels des premiers mois laissaient place à des taux bien plus prohibitifs et d’autre part, parce que la Fed, Banque Centrale américaine, a peu à peu augmenté ses taux directeurs (sur lesquels étaient basés les taux d’emprunt) entre 2004 et 2006 (de 1% à 5,25%).
Les défaillances des emprunteurs se sont alors multipliées et les organismes financiers n’ont plus été en mesure de se rembourser avec la vente des biens saisis puisque le marché immobilier américain a baissé en moyenne de 20%. Cette insolvabilité a ainsi mis dans la rue de nombreuses familles (1 à 3 millions de personnes touchées à terme selon la Commission Bancaire du Sénat américain !) et provoqué la faillite de plusieurs entreprises de prêts hypothécaires à risque.
Ce premier mouvement de crise a ensuite eu son contrecoup puisque les actionnaires de ces établissements spécialisés dans les prêts à risque étaient le plus souvent des filiales des banques et que ces grandes banques, comme les fonds d’investissements, s’étaient lancés massivement dans la spéculation sur ces titres risqués mais très rémunérateurs. Cette situation incertaine a alors conduit à une défiance des banques les unes envers les autres et à un assèchement progressif mais préoccupant des crédits disponibles malgré les interventions des banques centrales.
Tous les ingrédients d’une contagion à l’économie réelle étaient alors réunis avec des annonces de pertes colossales pour les établissements financiers, une augmentation des taux d’intérêts et une difficulté accrue pour investir de la part des entreprises et pour consommer de la part des particuliers.Au-delà des drames individuels vécus par les victimes initiales de cet emballement du Capitalisme Financier on peut être légitimement choqué par l’épilogue de la crise au cours de laquelle on applique l’adage « privatiser les bénéfices et socialiser les pertes ». Ainsi, après l’intervention massive des Banques Centrales pour compenser les excès de quelques-uns, on aboutit comme dans le cas de la Banque anglaise Northern Rock à une intervention coûteuse et imposée de la puissance publique pour éviter une nouvelle amplification de la crise.
Les plus modestes des ménages américains, immigrés, minorités ou familles mono-parentales surtout, étaient les cibles privilégiés d’officines qui cherchaient surtout à faire du chiffre avant de placer les créances sur les marchés obligataires. Mais ce racket a fait long feu, d’une part parce que les taux promotionnels des premiers mois laissaient place à des taux bien plus prohibitifs et d’autre part, parce que la Fed, Banque Centrale américaine, a peu à peu augmenté ses taux directeurs (sur lesquels étaient basés les taux d’emprunt) entre 2004 et 2006 (de 1% à 5,25%).
Les défaillances des emprunteurs se sont alors multipliées et les organismes financiers n’ont plus été en mesure de se rembourser avec la vente des biens saisis puisque le marché immobilier américain a baissé en moyenne de 20%. Cette insolvabilité a ainsi mis dans la rue de nombreuses familles (1 à 3 millions de personnes touchées à terme selon la Commission Bancaire du Sénat américain !) et provoqué la faillite de plusieurs entreprises de prêts hypothécaires à risque.
Ce premier mouvement de crise a ensuite eu son contrecoup puisque les actionnaires de ces établissements spécialisés dans les prêts à risque étaient le plus souvent des filiales des banques et que ces grandes banques, comme les fonds d’investissements, s’étaient lancés massivement dans la spéculation sur ces titres risqués mais très rémunérateurs. Cette situation incertaine a alors conduit à une défiance des banques les unes envers les autres et à un assèchement progressif mais préoccupant des crédits disponibles malgré les interventions des banques centrales.
Tous les ingrédients d’une contagion à l’économie réelle étaient alors réunis avec des annonces de pertes colossales pour les établissements financiers, une augmentation des taux d’intérêts et une difficulté accrue pour investir de la part des entreprises et pour consommer de la part des particuliers.Au-delà des drames individuels vécus par les victimes initiales de cet emballement du Capitalisme Financier on peut être légitimement choqué par l’épilogue de la crise au cours de laquelle on applique l’adage « privatiser les bénéfices et socialiser les pertes ». Ainsi, après l’intervention massive des Banques Centrales pour compenser les excès de quelques-uns, on aboutit comme dans le cas de la Banque anglaise Northern Rock à une intervention coûteuse et imposée de la puissance publique pour éviter une nouvelle amplification de la crise.
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