Malgré les gesticulations et même le vote d’une loi censée garantir un droit au logement op- posable la pénurie reste problématique.
Il y a quelques semaines, la Ministre du Logement décentralisait ses services pour quelques jours sur la place Bellecour à Lyon. Cette opération de pure communication n’a, loin s’en faut, pas résolus les problèmes du manque criants de logements, de l’explosion des loyers ou de la spéculation im- mobilière.
Cette crise du logement provoque des drames humains insupportables. Près de 3 millions de personnes vivent aujourd’hui dans une situation de mal-logement. Les dernières études estiment qu’il manque au moins 800 000 logements en France alors que 1,5 million de nos concitoyens sont en attente d’un logement social. Parallèlement, la part du budget des ménages consacrée au logement augmente dans des proportions qui fragilisent de trop nombreuses familles.
De plus, la mobilité résidentielle est aussi grippée que la mobilité sociale et la politique de la ville n’inverse pas la tendance à la ségrégation urbaine, pas plus qu’elle n’a empêché la constitution de ghettos.
Face aux solutions aussi démagogiques qu’inopérantes de la Droite, les Socialistes proposent les pistes d’action suivantes :
- la création d’une agence nationale pour mettre à la disposition des terrains propriété de l’Etat ou qui pourraient être directement préemptés.
- un effort national de construction de logements sociaux avec l’objectif de construction de 120000 logements par an en tirant les leçons des années 60 et des années 70-80.
- une priorité pour la mise à disposition d’un nombre suffisant de logements d’urgence.
- une action sur le cadre de vie pour retrouver de « vraies villes » et « reconstruire de la ville » dans chacun des quartiers, afin que puissent s’y trouver toutes les activités (vivre, dormir, travailler, faire ses courses, utiliser les services publics, se distraire).
- une véritable politique de mixité sociale, avec un renforcement des obligations et des sanctions pesant sur les villes en application de la loi SRU, en matière de logement HLM.
- la révision de toutes les aides fiscales au logement –notamment la loi de Robien- pour les conditionner à la réalisation de logements conventionnés.
- un système d’assurance logement qui limite le poids des cautions et encadre les garanties de ressources exigées par la création d’un fonds de garantie pour les propriétaires.
- une revalorisation des aides en faveur des familles, et notamment des jeunes ménages.
- un encadrement plus strict des loyers à partir d’un indice incontestable.
- une lutte contre les marchands de sommeil, en instaurant un permis de louer incluant des normes de surface par personne, de sécurité et de salubrité. Le non respect de ce permis conduira à des poursuites judiciaires.
- une taxation de la spéculation foncière et immobilière pour drainer de nouvelles ressources, nécessaires au financement du logement social.
Cette crise du logement provoque des drames humains insupportables. Près de 3 millions de personnes vivent aujourd’hui dans une situation de mal-logement. Les dernières études estiment qu’il manque au moins 800 000 logements en France alors que 1,5 million de nos concitoyens sont en attente d’un logement social. Parallèlement, la part du budget des ménages consacrée au logement augmente dans des proportions qui fragilisent de trop nombreuses familles.
De plus, la mobilité résidentielle est aussi grippée que la mobilité sociale et la politique de la ville n’inverse pas la tendance à la ségrégation urbaine, pas plus qu’elle n’a empêché la constitution de ghettos.
Face aux solutions aussi démagogiques qu’inopérantes de la Droite, les Socialistes proposent les pistes d’action suivantes :
- la création d’une agence nationale pour mettre à la disposition des terrains propriété de l’Etat ou qui pourraient être directement préemptés.
- un effort national de construction de logements sociaux avec l’objectif de construction de 120000 logements par an en tirant les leçons des années 60 et des années 70-80.
- une priorité pour la mise à disposition d’un nombre suffisant de logements d’urgence.
- une action sur le cadre de vie pour retrouver de « vraies villes » et « reconstruire de la ville » dans chacun des quartiers, afin que puissent s’y trouver toutes les activités (vivre, dormir, travailler, faire ses courses, utiliser les services publics, se distraire).
- une véritable politique de mixité sociale, avec un renforcement des obligations et des sanctions pesant sur les villes en application de la loi SRU, en matière de logement HLM.
- la révision de toutes les aides fiscales au logement –notamment la loi de Robien- pour les conditionner à la réalisation de logements conventionnés.
- un système d’assurance logement qui limite le poids des cautions et encadre les garanties de ressources exigées par la création d’un fonds de garantie pour les propriétaires.
- une revalorisation des aides en faveur des familles, et notamment des jeunes ménages.
- un encadrement plus strict des loyers à partir d’un indice incontestable.
- une lutte contre les marchands de sommeil, en instaurant un permis de louer incluant des normes de surface par personne, de sécurité et de salubrité. Le non respect de ce permis conduira à des poursuites judiciaires.
- une taxation de la spéculation foncière et immobilière pour drainer de nouvelles ressources, nécessaires au financement du logement social.
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