jeudi 17 mai 2012
Un Gouvernement renouvelé et combatif
Je me réjouis de la formation du nouveau gouvernement ce soir autour du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault : de nombreux nouveaux Ministres sont déjà venus dans la 11ème circonscription : Vincent Peillon en particulier, qui est venu à de nombreuses reprises à Condrieu mais aussi Arnaud Montebourg.
Parmi ces membres du gouvernement, je veux tout particulièrement adresser mes félicitations à mon ami Benoît Hamon, qui occupait jusqu’à aujourd’hui les fonctions de porte-parole du Parti Socialiste et qui vient d’être nommé Ministre Délégué à l’économie sociale et solidaire. Cette belle promotion est amplement méritée et vient récompenser un engagement sans faille au service de notre Parti.
L’économie sociale et solidaire, en pleine expansion, représente aujourd’hui 800 000 entreprises et près de deux millions de salariés, soit 10% de la population active, dans le monde associatif, coopératif, les Mutuelles et les entreprises d’insertion.
Je connais Benoît Hamon depuis 1993, date à laquelle nous nous sommes rencontrés pour la première fois au sein du Mouvement des Jeunes Socialistes. Depuis 19 ans, des liens d’amitié et une fidélité politique sans faille nous unissent.
J’ai eu l’occasion de lui souhaiter bonne chance au téléphone et je l’ai invité à se revenir dans notre circonscription, dès les prochaines semaines. Je lui souhaite également pleine réussite dans le cadre de sa campagne pour les élections législatives dans la 11e circonscription des Yvelines.
Parmi ces membres du gouvernement, je veux tout particulièrement adresser mes félicitations à mon ami Benoît Hamon, qui occupait jusqu’à aujourd’hui les fonctions de porte-parole du Parti Socialiste et qui vient d’être nommé Ministre Délégué à l’économie sociale et solidaire. Cette belle promotion est amplement méritée et vient récompenser un engagement sans faille au service de notre Parti.
L’économie sociale et solidaire, en pleine expansion, représente aujourd’hui 800 000 entreprises et près de deux millions de salariés, soit 10% de la population active, dans le monde associatif, coopératif, les Mutuelles et les entreprises d’insertion.
Je connais Benoît Hamon depuis 1993, date à laquelle nous nous sommes rencontrés pour la première fois au sein du Mouvement des Jeunes Socialistes. Depuis 19 ans, des liens d’amitié et une fidélité politique sans faille nous unissent.
J’ai eu l’occasion de lui souhaiter bonne chance au téléphone et je l’ai invité à se revenir dans notre circonscription, dès les prochaines semaines. Je lui souhaite également pleine réussite dans le cadre de sa campagne pour les élections législatives dans la 11e circonscription des Yvelines.
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mardi 15 mai 2012
Les adieux de François Hollande au Conseil National du PS
Séquence émotion hier soir à la Mutualité à Paris puisque notre Président-élu était venu nous faire ses adieux et lancer la bataille des législatives pour obtenirune majorité « large, solide et loyale ».
A la veille de la passation de pouvoirs à l’Elysée, il nous a dit s’exprimer pour la dernière fois devant le Conseil National avant au moins 5 ans puisqu’il sera dés aujourd’hui « le président de tous les Français ».
Accueilli par une longue salve d’applaudissements, M. Hollande est arrivé vers 18 h 20 devant ses pairs. Au premier rang étaient assis Ségolène Royal, Martine Aubry, Jean-MArc Ayrault, Benoît Hamon, Jean-Pierre Bel, Bertrand Delanoë ou Henri Emmanuelli.
L’ancien patron du parti s’est dit « socialiste » et bien décidé à « le rester », mais il a précisé sa « règle », sa « conception » : « Je ne participerai plus à aucune instance partisane et je n’accueillerai à l’Elysée aucun parlementaire de la majorité », a-t-il prévenu, s’inscrivant en contrepied de la mandature du président sortant. « Il n’y aura plus de ces assemblées qui n’ont pas à être tenues à l’Elysée », a-t-il dit. « Le chef de l’Etat ne doit pas être le chef de tout ».
Remerciant Martine Aubry, première secrétaire, M. Hollande a assuré « rien n’est possible sans l’appui d’un grand parti », martelant être « le produit d’un long mouvement », « issu d’une longue tradition », avant de saluer Lionel Jospin, Ségolène Royal, précédents candidats à la présidentielle qui « nous ont permis aussi d’apprendre et de comprendre », d’acquérir une « somme d’expériences ». « L’unité a été au rendez-vous, c’est ce qui a permis la victoire », a-t-il affirmé, très applaudi.
Sous une grande bannière rouge « Donnons une majorité au changement », le nouveau slogan du PS pour le scrutin de juin, le président a lancé la bataille des législatives en réclamant une « majorité large, solide et loyale » au soir du 17 juin. Pour lui, « c’est l’avenir du quinquennat qui va se décider le mois prochain« . « Le plus dur commence, nous dit-on », mais « si ce qui nous attend n’était pas dur, nous n’aurions pas gagné l’élection présidentielle », a-t-il lancé sous les applaudissements. « C’est parce que c’est difficile que les Français se sont tournés vers nous. »
Il a lancé en conclusion, dans la liesse générale : « Vous me manquerez sûrement mais moi je ne dois en aucun cas manquer à la France. »
De son côté, MatineAubry a plaidé pour « une très forte majorité », mettant en garde contre un risque de démobilisation des Français. Pour Benoît Hamon, porte-parole du parti, François Hollande « a définitivement abandonné les habits du candidat qu’il était pour ceux de président de la République qui sera demain dans l’action ».
Mardi, une journée très lourde l’attend : passation de pouvoirs le matin, annonce officielle de son premier ministre l’après-midi, avant un départ pour Berlin où il doit rencontrer la chancelière Angela Merkel. Rien n’a filtré sur le nom du chef du gouvernement et sa composition.
A la veille de la passation de pouvoirs à l’Elysée, il nous a dit s’exprimer pour la dernière fois devant le Conseil National avant au moins 5 ans puisqu’il sera dés aujourd’hui « le président de tous les Français ».
Accueilli par une longue salve d’applaudissements, M. Hollande est arrivé vers 18 h 20 devant ses pairs. Au premier rang étaient assis Ségolène Royal, Martine Aubry, Jean-MArc Ayrault, Benoît Hamon, Jean-Pierre Bel, Bertrand Delanoë ou Henri Emmanuelli.
L’ancien patron du parti s’est dit « socialiste » et bien décidé à « le rester », mais il a précisé sa « règle », sa « conception » : « Je ne participerai plus à aucune instance partisane et je n’accueillerai à l’Elysée aucun parlementaire de la majorité », a-t-il prévenu, s’inscrivant en contrepied de la mandature du président sortant. « Il n’y aura plus de ces assemblées qui n’ont pas à être tenues à l’Elysée », a-t-il dit. « Le chef de l’Etat ne doit pas être le chef de tout ».
Remerciant Martine Aubry, première secrétaire, M. Hollande a assuré « rien n’est possible sans l’appui d’un grand parti », martelant être « le produit d’un long mouvement », « issu d’une longue tradition », avant de saluer Lionel Jospin, Ségolène Royal, précédents candidats à la présidentielle qui « nous ont permis aussi d’apprendre et de comprendre », d’acquérir une « somme d’expériences ». « L’unité a été au rendez-vous, c’est ce qui a permis la victoire », a-t-il affirmé, très applaudi.
Sous une grande bannière rouge « Donnons une majorité au changement », le nouveau slogan du PS pour le scrutin de juin, le président a lancé la bataille des législatives en réclamant une « majorité large, solide et loyale » au soir du 17 juin. Pour lui, « c’est l’avenir du quinquennat qui va se décider le mois prochain« . « Le plus dur commence, nous dit-on », mais « si ce qui nous attend n’était pas dur, nous n’aurions pas gagné l’élection présidentielle », a-t-il lancé sous les applaudissements. « C’est parce que c’est difficile que les Français se sont tournés vers nous. »
Il a lancé en conclusion, dans la liesse générale : « Vous me manquerez sûrement mais moi je ne dois en aucun cas manquer à la France. »
De son côté, MatineAubry a plaidé pour « une très forte majorité », mettant en garde contre un risque de démobilisation des Français. Pour Benoît Hamon, porte-parole du parti, François Hollande « a définitivement abandonné les habits du candidat qu’il était pour ceux de président de la République qui sera demain dans l’action ».
Mardi, une journée très lourde l’attend : passation de pouvoirs le matin, annonce officielle de son premier ministre l’après-midi, avant un départ pour Berlin où il doit rencontrer la chancelière Angela Merkel. Rien n’a filtré sur le nom du chef du gouvernement et sa composition.
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mardi 8 mai 2012
Commémoration de l'armistice du 8 mai 1945
Jour férié… l’occasion de passer un peu de temps entre amis et en famille avec ma fille après une longue campagne présidentielle et avant l’intense campagne des élections législatives, l’occasion également de passer du temps à Condrieu, Givors et Mions pour les cérémonies commémoratives de l’armistice du 8 mai 1945. Beaucoup d’émotion pendant le chant des partisans joué par les fanfares et beaucoup de plaisir à échanger avec mes amis Gabriel, Bernard, Thérèse, Roger, Karim, Christian, Paul, Jean-Paul…
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lundi 7 mai 2012
11ème circonscription : les résultats du 2nd tour de la présidentielle
2ème tour | Inscrits | Votants | % | Exprimés | Hollande | % | Sarkozy | % |
Canton de Condrieu | 12088 | 10178 | 84,20 | 9591 | 4186 | 43,65 | 5405 | 56,35 |
Canton de Givors | 25261 | 20049 | 79,37 | 18919 | 10754 | 56,84 | 8165 | 43,16 |
Canton de Mornant | 17328 | 15193 | 87,68 | 14366 | 6030 | 41,97 | 8336 | 58,03 |
Canton de Saint-Symphorien-d’Ozon | 30682 | 26098 | 85,06 | 24691 | 10584 | 42,87 | 14107 | 57,13 |
TOTAL | 85359 | 71518 | 83,78 | 67567 | 31554 | 46,70 | 36013 | 53,30 |
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vendredi 4 mai 2012
Dernières distributions de tracts pour le changement
Ce matin à Condrieu, Saint-Symphorien-d’Ozon ou Mornant avaient lieu les dernières distributions de tracts en faveur de François Hollande. Du soleil, des militants nombreux et déterminés, les ingrédients du changement étaient tous réunis. Il convient de profiter de ces dernières heures pour convaincre les derniers hésitants. Le monde est trop dur pour le laisser 5 ans de plus à la Droite… Le rassemblement c’est dimanche !
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mardi 1 mai 2012
1er mai : s'attaquer au "vrai" chômage plutôt que polémiquer sur le "vrai" travail
Les travailleurs étaient nombreux mardi à Lyon pour le défilé du 1er mai. Ils ont ainsi adressé un camouflet magistral au Président sortant qui avait lancé la polémique avec son appel au « vrai » travail.
Depuis 5 ans, la politique menée par la Droite a été une politique de casse sociale, de casse de l’emploi et des services publics, au service du capital contre le travail, au service de la finance et de la spéculation contre l’économie réelle et l’industrie.
Aussi, il faut dénoncer le mépris à l’égard des syndicats et la provocation de celui qui a voulu dévoyer cette journée de revendication avec son rassemblement sur le thème du soi-disant « vrai travail », alors qu’il n’aura été que le Président du vrai chômage, qui a augmenté de plus de 1 million au cours de son quinquennat. Il ne faut pas tomber dans le piège de la division des travailleurs qui n’a d’autre objectif que de dissimuler les graves fautes économiques et sociales commises depuis 5 ans.
Le 1er mai, les soutiens de François Hollande dans le Rhône ont manifesté dans notre département, comme partout en France, derrière les organisations syndicales, aux côtés des travailleurs, pour affirmer leur solidarité et porter le message de redressement économique et de justice sociale de François Hollande. Comme chaque année, ce défilé lyonnais visait à défendre l’emploi, les droits des travailleurs, les retraites, la justice sociale, le respect du monde du travail, de ses représentants et de la démocratie sociale.
Face au Président des fausses promesses sur l’emploi et le pouvoir d’achat, François Hollande porte des propositions concrètes et ambitieuses pour les travailleurs : une Banque Publique d’Investissement, le soutien aux PME, à l’emploi, l’égalité salariale entre hommes et femmes, le contrat de générations, les emplois d’avenir, la réorientation des politiques européennes en faveur de la croissance et de l’emploi…
Pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la croissance et la justice sociale, le changement, c’est avec François Hollande !
Depuis 5 ans, la politique menée par la Droite a été une politique de casse sociale, de casse de l’emploi et des services publics, au service du capital contre le travail, au service de la finance et de la spéculation contre l’économie réelle et l’industrie.
Aussi, il faut dénoncer le mépris à l’égard des syndicats et la provocation de celui qui a voulu dévoyer cette journée de revendication avec son rassemblement sur le thème du soi-disant « vrai travail », alors qu’il n’aura été que le Président du vrai chômage, qui a augmenté de plus de 1 million au cours de son quinquennat. Il ne faut pas tomber dans le piège de la division des travailleurs qui n’a d’autre objectif que de dissimuler les graves fautes économiques et sociales commises depuis 5 ans.
Le 1er mai, les soutiens de François Hollande dans le Rhône ont manifesté dans notre département, comme partout en France, derrière les organisations syndicales, aux côtés des travailleurs, pour affirmer leur solidarité et porter le message de redressement économique et de justice sociale de François Hollande. Comme chaque année, ce défilé lyonnais visait à défendre l’emploi, les droits des travailleurs, les retraites, la justice sociale, le respect du monde du travail, de ses représentants et de la démocratie sociale.
Face au Président des fausses promesses sur l’emploi et le pouvoir d’achat, François Hollande porte des propositions concrètes et ambitieuses pour les travailleurs : une Banque Publique d’Investissement, le soutien aux PME, à l’emploi, l’égalité salariale entre hommes et femmes, le contrat de générations, les emplois d’avenir, la réorientation des politiques européennes en faveur de la croissance et de l’emploi…
Pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la croissance et la justice sociale, le changement, c’est avec François Hollande !
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lundi 30 avril 2012
2nd tour : la profession de foi de François Hollande
Découvrez la profession de foi de François Hollande pour le second tour de l’élection présidentielle.
Ce document de 4 pages que recevront avant le 6 mai tous les Français inscrits sur les listes électorales, soit 48,9 millions de personnes, présente les engagements de François Hollande pour redresser la France dans la justice.
En voici l’intégralité :
Madame, Monsieur, mes chers concitoyens,
Le dimanche 6 mai, c’est vous qui déciderez d’écrire une nouvelle page l’histoire de France en élisant le prochain président de la République.
Vous l’avez dit clairement au premier tour : notre pays aspire au changement.
Vous l’avez dit massivement : en démocratie, c’est le peuple qui est souverain, et lui seul.
Vous m’avez placé en tête des suffrages : cette confiance m’honore et m’oblige.
Vous avez sanctionné le candidat sortant. Pendant cinq ans, vous avez subi les injustices et les échecs : explosion du chômage et amputation du pouvoir d’achat, aggravtion de l’endettement, abandon des services publics, et d’abord de l’école et de l’hôpital, privilèges pour quelques-uns et sacrifices pour tous les autres, montée des violences et oubli de la morale publique. Notre pays a été dégradé et notre pacte social abîmé.
Cinq ans de plus seraient cinq ans en pire : hausse de la TVA, démantèlement du contrat de travail, assurances privées pour la santé et la dépendance, austérité pour tous.
La France mérite mieux. C’est pourquoi je vous propose un autre chemin : le changement.
J’ai la conviction qu’ensemble nous pouvons redresser la France.
Le redressement, c’est la priorité à l’emploi, l’investissement dans l’éducation et la formation, la reconquête de notre souveraineté industrielle et agricole, le soutien à la recherche et à l’innovation, la mise au pas de la finance, la transition écologique. La France a été abaissée ; je veux la relever.
Pour y parvenir, il faut changer de logique, et d’abord en Europe : elle n’est pas condamnée à la récession. Le sérieux budgétaire est indispensable : je rétablirai l’équilibre de nos finances publiques en cinq ans. Mais, sans croissance, la crise s’ajouterait à la crise. Fort de votre soutien, je renégocierai le traité européen pour engager des grands projets d’avenir et nous protéger de la concurrence déloyale dans la mondialisation.
Rien ne sera possible sans justice
Je mettrai fin aux rémunérations indécentes et je reviendrai sur les cadeaux fiscaux accordés à quelques-uns, hauts revenus ou très grosses entreprises. Dans la crise, les efforts sont nécessaires, mais je n’accepte pas qu’ils soient toujours demandés aux mêmes : salariés, retraités, jeunes, demandeurs, d’emploi, entrepreneurs de PME, agriculteurs, artisans, commerçant. Ce sont eux qui font la force de la France, non les spéculateurs et les rentiers.
La justice est au cœur de mon projet : défense de l’épargne populaire, fiscalité protectrice des classes moyennes et modestes, refondation de l’école de la République, accès à la santé partout et pour tous, droit effectif au logement, égalité femmes-hommes, lutte contre les discriminations, droits et devoirs pour réussir l’intégration, immigration maîtrisée, solidarité pour les retraites et la dépendance, sécurité et proximité, services publics préservés et modernisés. L’humain doit inspirer tous nos choix.
Je veux que la nation retrouve confiance en elle-même : le candidat sortant oppose les Français, je veux nous rassembler. Je donnerai un nouveau souffle à notre démocratie : le non-cumul des mandats sera instauré, les partenaires sociaux consultés, la décentralisation encouragée, les citoyens associés, la laïcité respectée. Je m’engage à rendre la justice indépendante, à garantir l’Etat impartial et à combattre la corruption. Je porterai haut la voix de la France dans le monde pour défendre nos valeurs et faire respecter nos intérêts.
J’ai la passion de la France. Elle est capable de s’élever pour une grande cause : donner un avenir à notre jeunesse.
J’ai la passion de l’intérêt général. Aspirer à la plus haute charge de l’Etat exige l’exemplarité, le dévouement et la liberté à l’égard des puissances de l’argent.
J’ai la passion du rassemblement. Il doit être le plus large possible pour permettre le changement. Avec les forces de gauche et les écologistes, dont la mobilisation est indispensable, et avec tous les citoyens qui aspirent à une République enfin apaisée.
Le changement est en marche, et rien ne l’arrêtera. Dimanche prochain, je sollicite votre confiance pour le rendre possible.
De toutes les générations et de tous les territoires, urbains et ruraux, de métropole et d’outre-mer, mobilisons-nous massivement pour la République, ses valeurs, sa grandeur. Contre la fatalité, choisissons la France.
Ce document de 4 pages que recevront avant le 6 mai tous les Français inscrits sur les listes électorales, soit 48,9 millions de personnes, présente les engagements de François Hollande pour redresser la France dans la justice.
En voici l’intégralité :
Madame, Monsieur, mes chers concitoyens,
Le dimanche 6 mai, c’est vous qui déciderez d’écrire une nouvelle page l’histoire de France en élisant le prochain président de la République.
Vous l’avez dit clairement au premier tour : notre pays aspire au changement.
Vous l’avez dit massivement : en démocratie, c’est le peuple qui est souverain, et lui seul.
Vous m’avez placé en tête des suffrages : cette confiance m’honore et m’oblige.
Vous avez sanctionné le candidat sortant. Pendant cinq ans, vous avez subi les injustices et les échecs : explosion du chômage et amputation du pouvoir d’achat, aggravtion de l’endettement, abandon des services publics, et d’abord de l’école et de l’hôpital, privilèges pour quelques-uns et sacrifices pour tous les autres, montée des violences et oubli de la morale publique. Notre pays a été dégradé et notre pacte social abîmé.
Cinq ans de plus seraient cinq ans en pire : hausse de la TVA, démantèlement du contrat de travail, assurances privées pour la santé et la dépendance, austérité pour tous.
La France mérite mieux. C’est pourquoi je vous propose un autre chemin : le changement.
J’ai la conviction qu’ensemble nous pouvons redresser la France.
Le redressement, c’est la priorité à l’emploi, l’investissement dans l’éducation et la formation, la reconquête de notre souveraineté industrielle et agricole, le soutien à la recherche et à l’innovation, la mise au pas de la finance, la transition écologique. La France a été abaissée ; je veux la relever.
Pour y parvenir, il faut changer de logique, et d’abord en Europe : elle n’est pas condamnée à la récession. Le sérieux budgétaire est indispensable : je rétablirai l’équilibre de nos finances publiques en cinq ans. Mais, sans croissance, la crise s’ajouterait à la crise. Fort de votre soutien, je renégocierai le traité européen pour engager des grands projets d’avenir et nous protéger de la concurrence déloyale dans la mondialisation.
Rien ne sera possible sans justice
Je mettrai fin aux rémunérations indécentes et je reviendrai sur les cadeaux fiscaux accordés à quelques-uns, hauts revenus ou très grosses entreprises. Dans la crise, les efforts sont nécessaires, mais je n’accepte pas qu’ils soient toujours demandés aux mêmes : salariés, retraités, jeunes, demandeurs, d’emploi, entrepreneurs de PME, agriculteurs, artisans, commerçant. Ce sont eux qui font la force de la France, non les spéculateurs et les rentiers.
La justice est au cœur de mon projet : défense de l’épargne populaire, fiscalité protectrice des classes moyennes et modestes, refondation de l’école de la République, accès à la santé partout et pour tous, droit effectif au logement, égalité femmes-hommes, lutte contre les discriminations, droits et devoirs pour réussir l’intégration, immigration maîtrisée, solidarité pour les retraites et la dépendance, sécurité et proximité, services publics préservés et modernisés. L’humain doit inspirer tous nos choix.
Je veux que la nation retrouve confiance en elle-même : le candidat sortant oppose les Français, je veux nous rassembler. Je donnerai un nouveau souffle à notre démocratie : le non-cumul des mandats sera instauré, les partenaires sociaux consultés, la décentralisation encouragée, les citoyens associés, la laïcité respectée. Je m’engage à rendre la justice indépendante, à garantir l’Etat impartial et à combattre la corruption. Je porterai haut la voix de la France dans le monde pour défendre nos valeurs et faire respecter nos intérêts.
J’ai la passion de la France. Elle est capable de s’élever pour une grande cause : donner un avenir à notre jeunesse.
J’ai la passion de l’intérêt général. Aspirer à la plus haute charge de l’Etat exige l’exemplarité, le dévouement et la liberté à l’égard des puissances de l’argent.
J’ai la passion du rassemblement. Il doit être le plus large possible pour permettre le changement. Avec les forces de gauche et les écologistes, dont la mobilisation est indispensable, et avec tous les citoyens qui aspirent à une République enfin apaisée.
Le changement est en marche, et rien ne l’arrêtera. Dimanche prochain, je sollicite votre confiance pour le rendre possible.
De toutes les générations et de tous les territoires, urbains et ruraux, de métropole et d’outre-mer, mobilisons-nous massivement pour la République, ses valeurs, sa grandeur. Contre la fatalité, choisissons la France.
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jeudi 19 avril 2012
Les suites du meeting de Condrieu dans Lyon Mag'
Legislatives – 11e circonscription : Benoit Hamon dénonce à Lyon l’accord PS-PRG
Le porte-parole du PS, en meeting à Condrieu (11e circonscription, sud lyonnais) mercredi soir, a abordé la question des législatives dans cette circonscription indécise à gauche.
La parité et l’accord passé entre le PRG et le Parti Socialiste sont de plus en plus difficiles à appliquer. Un seul candidat pour les deux partis est censé être investi par circonscription. Ainsi, selon cet accord, c’est une élue marseillaise, France Gamerre, qui devrait se présenter contre Georges Fenech, candidat UMP, et Raymond Durand, centriste et député sortant.
Un parachutage donc, qui ne passe pas pour le porte-parole du PS, selon Le Progrès. Pour lui, « avec la candidate qui nous est proposée, je pense qu’il est exclu que nous puissions gagner ». Benoit Hamon a déjà prévenu qu’il rapporterait cette situation à François Hollande et à Martine Aubry. Il souhaite que le socialiste Jules Joassard soit investi, « celui qui a obtenu le suffrage des militants ».
Cette intervention fait suite aux déclarations de Valérie Pécresse, deux heures avant. La porte-parole du gouvernement et ministre du Budget donnait elle aussi un meeting dans la 11e circonscription, à Mornant. Elle a exprimé son soutien au candidat UMP, Georges Fenech, avant de vanter le bilan du président sortant.
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Réunion de Condrieu : Benoît Hamon soutient nos demandes
Dans le journal le Progrès 19 avril 2012
Législatives : Hamon prêt à changer le candidat PS dans le Sud lyonnais
Deux porte-parole à un jet de pierre. Valérie Précresse d’abord, porte parole du Gouvernement et ministre du Budget à Mornant (...).
Deux heures plus tard, à Condrieu, dans la même circonscription, c’est le porte-parole du PS, Benoit Hamon, qui tenait meeting. Benoit Hamon qui, avant d’aborder le débat de la présidentielle, a souhaité s’attarder sur la situation locale remettant en cause la candidature aux législatives de France Gamerre, élue marseillaise Génération Ecologie investie en vertu d’un accord national entre le PS et e PRG : « Avec la candidate qui nous est proposée je pense qu’il est exclu que nous puissions gagner a commenté M. Hamon. Je rapporterai cette situation à François Hollande et Martine Aubry pour que nous puissions obtenir l’investiture de celui qui a obtenu le suffrage des militants, Jules Joassard », a-t-il conclu avant de dresser un large panorama des propositions de François Hollande.
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